Témoignages PASS

Témoignage PASS à Grenoble

Salut, moi c’est Martin et je viens de faire une PASS qui me permet d’entrer en deuxième année de médecine.
J’ai eu un parcours assez classique puisque j’ai passé mon bac avec comme spécialités maths, physique-chimie et SVT.

Je n’étais pas forcément celui qui travaillait le plus au lycée, on peut même dire que je me reposais pas mal sur les facilités que j’avais en sciences et c’est comme ça que j’ai eu mon bac mention bien.
J’ai toujours eu envie de devenir médecin et c’est donc pourquoi je me suis logiquement lancé en PASS. J’appréhendais beaucoup cette année car je savais qu’il y avait une grosse sélection et donc beaucoup de travail à accomplir. J’avais aussi au début assez peur de la compétition. Au final j’ai bien vécu mon année et c’est sans doute grâce à mon organisation très rigoureuse tenue tout au long de l’année.

J’avais des horaires précis que j’essayais à tout prix de tenir pour avoir une routine hyper régulière : je bossais de 8h à 20h. Je sais que beaucoup travaillais sur des tranches horaires bien plus importantes mais moi j’avais besoin de pouvoir être tranquille le soir pour me reposer, prendre du temps pour moi, faire une grosse nuit pour repartir le lendemain. Cependant, sur cette tranche horaire je ne prenais qu’une heure pour manger le midi et sans aucunes autres pauses. En effet, j’avais remarqué au début de l’année que les pauses ne m’étaient pas bénéfiques, elles me concentraient plus qu’autre chose. Comme je ne bossais « que » jusqu’à 20h, je savais que je devais être vraiment efficace avec une grosse concentration constante alors j’aimais bosser chez moi, les volets fermés et avec un casque anti-bruit.

Mon organisation reposait aussi beaucoup sur mon planning de la semaine. Tous les dimanches soir je faisais mon planning pour la semaine d’après avec les horaires de cours de la fac et les cours que je devais apprendre. Ce planning m’a beaucoup aidé pour voir chacun des cours régulièrement sans en oublier.
Si je pouvais vous donner un conseil ce serait d’être à l’écoute de soi-même. Il n’y a que vous qui pouvez savoir si vous êtes plus efficace le matin ou le soir, si vous êtes plus à l’aise chez vous ou à la BU, si vous préférez faire de grandes journées avec des pauses ou des plus petites journées plus intenses … Courage !

Après une année de césure à l’étranger je me suis lancée dans une année de PASS, je ne vous cache pas que j’étais super stressée au début surtout après l‘année que j’avais passé où je n’avais clairement pas travaillé. Le premier mois était vraiment difficile pour moi car j’avais tendance à me comparer énormément aux autres notamment sur la méthode de travail. J’ai mis énormément de temps à trouver la mienne et elle était même parfois différente en fonction des matières. À la fin de l’année je travaillais de 8H à 22H en faisant une grosse pause d’1h à midi où je regardais une série pour vraiment me déconnecter des cours et le soir j’essayais de me coucher vers 23h30 max pour bien avoir 8h de sommeil c’est vraiment ESSENTIEL de bien dormir. Si j’avais des conseils à vous donner ce serait
1) de vous écouter : non vous n’allez pas perdre 100 places parce que vous faites une petite sieste de 20 min !
2) Faites vous des planning je m’organisAIS sur la semaine personnellement
3) Faites un max de QCMs ça m’est arrivé le jour du concours de tomber sur des items que j’avais déjà fait !
4) pour les addicts comme moi à leur téléphone vraiment ne travaillez pas avec personnellement j’avais installé l’applis forest que je recommande je lui dois en grande partie mon année
5) essayez de vous garder un soir le week end pour décompresser je parle pas de grosse soirée mais juste une petite sortie en famille ou avec des amis c’est important pour la santé mentale !
6) croyez en vous vous verrez que beaucoup de gens vont vous paraître impressionnant et c’est un concours c’est normal de se comparer mais ne vous polluez pas l’esprit parce qu’un tel dit travailler 10 fois plus que vous ayez confiance en vous et ne lâchez rien c’est un marathon la pass pas un sprint. Cette année j’ai failli abandonner un nombre de fois incalculable mais j’ai persévéré et je suis passée premier groupe de pharmacie qui était la filière que je voulais ! Honnêtement je pense que j’avais jamais été aussi fière de moi et toute personne qui arrive au bout de cette année quel que soit le résultat final peut être fière de soi ! Enfin bref lancez vous cette année passe super vite et ça en vaut la peine à l’arrivée

Témoignage Lucas

Salut, moi c’est Lucas, j’ai réussi mon année de Pass en intégrant la deuxième année de kiné.

J’ai eu mon bac mention Très bien avec les spécialités SVT et physique chimie en terminale ,cependant la réussite au lycée n’est pas essentielle pour réussir sa pass. Pour moi les clés de la réussite sont la motivation, l’organisation et la confiance en soi , si tu es motivé et que tu restes régulier toute l’année ,tu as tout ce qu’il te faut pour passer en p2.

Durant ma pass je n’avais pas de prépa privée et je n’ai pas fait de terminale santé , je travaillais avec les fiches de cours de l’AESG. Le début de l’année était assez difficile car je n’avais pas de méthode de travail et j’avais la pression de me dire que j’étais face à 1500 étudiants mais j’ai vite oublié ce nombre qui ne veut rien dire et j’ai vite trouvé ma méthode. Au 1er semestre je travaillais dans mon appartement seul, je me levais à 7h et commençais à travailler à 8 h jusqu’à 12h pour reprendre à 13H30 environ et je travaillais jusqu’à 20h avec une pause de 30 minutes vers 17h. Après 20h je ne travaillais plus et je mangeais avec un ami qui était lui aussi en pass pour faire un break ,se poser sans parler de travail et je me couchais généralement vers 22h30/23h( le sommeil est primordial en pass ,il vaut mieux faire une journée de 10h de travail et faire une bonne nuit que de faire 14h moins efficaces car tu n’as pas beaucoup dormi).

J’ai commencé en lisant les rédigés de cours puis j’apprenais par coeur les fiches de cours en faisant des fiches de révision qui reprenaient les points importants, cela me permettait de bien retenir le cours puis j’affichais ces fiches sur les murs de mon appart. Je m’entraînais également sur les qcms des tutos des années précédentes que je trouve indispensables pour pouvoir savoir ce que le prof attend de toi le jour de l’examen . Je trouve aussi important d’aller aux Sepis et aux Tutos ,cela fait une vraie coupure dans la semaine pour pouvoir sortir et voir d’autres personnes .

Au S2 mon travail était un peu différent car il est très exigeant en termes de quantité donc je ne lisais plus les rédigés de cours mais je travaillais avec les fiches de cours uniquement. J’ai commencé aussi à travailler à la BU avec des amis ce qui me changeait au lieu d’être seul chez moi et ça m’a beaucoup aidé au S2 .
Une chose qui est difficile au S2 c’est d’essayer de faire abstraction de son classement au S1, j’avais une certaine pression , pas vraiment nécessaire qui me faisait stresser mais au final j’ai remonté 50 places au S2 me permettant d’intégrer la filière kiné que je souhaitais intégrer depuis le début de ma pass.

Cette année est difficile mais si ton ambition est d’intégrer une deuxième année dans une filière de santé et que tu es motivé tu peux y arriver, crois en toi!

Je n’étais pas forcément celui qui travaillait le plus au lycée, on peut même dire que je me reposais pas mal sur les facilités que j’avais en sciences et c’est comme ça que j’ai eu mon bac mention bien.
J’ai toujours eu envie de devenir médecin et c’est donc pourquoi je me suis logiquement lancé en PASS. J’appréhendais beaucoup cette année car je savais qu’il y avait une grosse sélection et donc beaucoup de travail à accomplir. J’avais aussi au début assez peur de la compétition. Au final j’ai bien vécu mon année et c’est sans doute grâce à mon organisation très rigoureuse tenue tout au long de l’année.

J’avais des horaires précis que j’essayais à tout prix de tenir pour avoir une routine hyper régulière : je bossais de 8h à 20h. Je sais que beaucoup travaillais sur des tranches horaires bien plus importantes mais moi j’avais besoin de pouvoir être tranquille le soir pour me reposer, prendre du temps pour moi, faire une grosse nuit pour repartir le lendemain. Cependant, sur cette tranche horaire je ne prenais qu’une heure pour manger le midi et sans aucunes autres pauses. En effet, j’avais remarqué au début de l’année que les pauses ne m’étaient pas bénéfiques, elles me concentraient plus qu’autre chose. Comme je ne bossais « que » jusqu’à 20h, je savais que je devais être vraiment efficace avec une grosse concentration constante alors j’aimais bosser chez moi, les volets fermés et avec un casque anti-bruit.

Mon organisation reposait aussi beaucoup sur mon planning de la semaine. Tous les dimanches soir je faisais mon planning pour la semaine d’après avec les horaires de cours de la fac et les cours que je devais apprendre. Ce planning m’a beaucoup aidé pour voir chacun des cours régulièrement sans en oublier.
Si je pouvais vous donner un conseil ce serait d’être à l’écoute de soi-même. Il n’y a que vous qui pouvez savoir si vous êtes plus efficace le matin ou le soir, si vous êtes plus à l’aise chez vous ou à la BU, si vous préférez faire de grandes journées avec des pauses ou des plus petites journées plus intenses … Courage !

Témoignage Sarah

On entend beaucoup que la motivation est la clé de la réussite, mais ça n’a pas du tout été le cas pour moi. De mon point de vue, la clé, c’est l’organisation. La motivation c’est instable, surtout dans un environnement stressant comme la PASS, alors que si vous êtes fixés sur un emploi du temps, que vous savez que tous les jours vous allez vous lever à 5h pour bosser, et que c’est ce que vous voulez pour réussir, alors ça pourra tenir toute l’année. Bon, se lever aussi tôt c’est pas nécessaire, ça c’était mon cas parce que je détestais travailler le soir, mais trouvez vous une routine, qui vous correspond, et tenez-y vous.
Rajoutez un peu de flexibilité dedans aussi pour pas complètement vriller ; pour ma part j’allais souvent travailler à la BU avec mes amis et on s’autorisait à beaucoup blablater ( parfois l’aprèm entière… ) parce qu’on savait que lorsqu’on se taisait on bossait vraiment efficacement et on en avait besoin de toute façon. C’est pas du temps perdu si ça vous permet de tenir ce long marathon. J’avais même un ami de PASS qui allait à la salle tous les matins avant d’aller à la BU, parce qu’il avait besoin de faire du sport et de se défouler, et ça l’a pas empêché d’être 25ème au S1 !

Je pense que je devais avoir une moyenne de 9-10h de travail par jour, mais ce n’était pas un impératif. Si je voyais que j’avais fait 11h j’étais contente et fière, mais 7h où j’ai réussi à comprendre un chapitre difficile de biophysique c’est bien aussi 🙂

Vous êtes les seuls à savoir ce qui vous convient, alors faites des tests, et n’écoutez pas trop les autres qui disent qu’ils ont déjà 3 semaines d’avance sur le programme de la fac, ou que vous devez absolument aller aux sepi et aux tuto sinon vous êtes morts, j’allais à aucun des deux ! ( mais je suis devenue amie avec des tuteurs, ça aide )
Pour finir positivement, quelqu’un m’avait dit en début d’année que ouais, la première année c’est dur, mais ça s’oublie vite. Et c’est vrai. Je suis en vacances depuis un mois à peine, et ça semble déjà loiiiiin derrière moi, parce que je vais pouvoir faire les études dont je rêve : « Rien n’est impossible à celui qui croît. »

Doris

J’ai demandé à vous écrire car j’étais en PASS en tant que formation continue dans un cadre de reconversion professionnelle. Je travaillais en entreprise et j’ai décidé d’arrêter pour suivre mon envie de devenir médecin. Pendant mon année PASS, j’ai rencontré une dizaine de cas comme le mien parsemés dans les groupes de SEPI, TDs, Tutorats… Je me sentais un peu une extraterrestre. Donc, si vous êtes en reprise d’études, vous n’êtes pas le seul !!
Je me suis inscrite au concours de médecine et de maïeutique et j’ai eu médecine au second groupe et maïeutique au 1er groupe. Je voudrais partager comment cette expérience s’est passée, comment j’ai pu réussir.
Tout au début de l’année, je suis allée au stage de pré-rentrée de l’aesg (inscrivez-vous, c’est utile!). Les témoignages des anciens premières années ont été intéressants et j’ai récupéré plein d’astuces que j’ai appliquées par la suite. Si je peux résumer cette année en un mot ce serait : discipline. Parce qu’il faut en avoir. Pour les deux semestres, j’ai monté un planning que j’ai fait approuver par ma marraine (les marraines et les parrains sont importants, n’hésitez pas à demander de l’aide). J’avais un planning à la semaine et au jour. Cela m’aidait car c’est psychologiquement important de savoir si on est en retard dans les révisions ou pas. Il y a un côté rassurant.

 

Dès les premières semaines j’avais identifié quand j’étais plus efficace dans ma journée : les matins j’apprenais mes cours (j’ai regardé tous les cours sur la clé), les soirs je faisais les QCM. Je travaillais environ 65 heures par semaine : 4h le matin (8h30-12h30), pause de 45min pour manger, 4h l’après-midi (13h30 à 17h30), 1-2h le soir après 20h. Une demi-journée par semaine sans révision. Chose importante : je n’ai pas gratté dans mes heures de sommeil, j’avais besoin de 9h de sommeil afin d’absorber tout ce que mon cerveau prenait.
Aussi, j’avais besoin d’avoir une vue globale des matières. Je me faisais des énormes posters schématiques que je collais sur les murs de mon bureau. C’était intéressant de voir que certaines matières étaient complémentaires. Je ne suis pas allée à la BU pour réviser, je travaillais plutôt seule chez moi. Je suis allée aux SEPIs, TDs et tutorats (pour les mathématiques et la biomol je suis allée deux fois). Dans 80% du temps, j’allais aux SEPIs avec les matières quasiment apprises pour pouvoir profiter du temps avec les enseignants et poser mes questions. J’avais des collègues qui sont venus me voir pour me remercier de mes questions car ils n’osaient pas à en poser !
Une astuce qu’une étudiante avait donnée au stage de pré-rentrée et que j’ai beaucoup appliquée : j’avais une méthode pour contrôler ma maîtrise des cours basée sur des couleurs. Pour chaque matière, je passais par des couleurs – du bleu (couleur froide, 1ère révision) au rouge (couleur chaude, environ 5-6 révisions après) – au fur et à mesure que j’apprenais la matière. Car la plus grande difficulté (en tout cas pour moi) c’est de savoir où on en est quand on a 16 matières qui nous tournent autour en même temps. La période juste avant le premier examen a été la pire pour les deux semestres. On avait cumulé 8 semaines de cours et donc 16 matières à maintenir dans un bon niveau de connaissance des détails. Une fois le premier examen passé, il y a un grand soulagement.
J’ai eu des moments de doutes, de fatigue. Je ne lâchais pas ma routine, j’attaquais tous les jours à 8h30 (discipline, souvenez-vous). L’attente des résultats est aussi dure à tenir. Il faut s’entourer des gens bienveillants qui nous boostent ! Bon courage, nourrissez-vous bien, dormez bien ! Ciao !

Salut, je m’appelle Mariette, et je passe en deuxième année de pharmacie après un an de PASS
Pour raconter grossièrement mon année:
Mon premier semestre s’est TRÈS mal passé
J’étais désorganisée, j’avais un rythme absolument atroce (se coucher à 1h c’est un gros non) et globalement il a fallu que je fasse le premier concours (càd bien trop tard) pour que je comprenne vraiment les exigences à venir
La pire période de l’année pour moi ça a été de mi octobre à mi décembre, j’étais très très mal très déprimée très anxieuse et j’arrivais pas du tout à gérer ma peur, je me suis complètement repliée sur moi même et j’ai coupé tout contact avec l’extérieur (heureusement je vivais avec ma famille donc ils m’ont soutenue comme ils ont pu)
Le classement du s1 a été très mauvais et j’ai compris que ça marcherait pas pour med
Donc à partir de là j’ai commencé à élaborer un plan et à me renseigner sur les autres filières au S2
Au final j’ai gagné ~70 places et j’ai pu passer le second groupe à la suite duquel j’ai fini ADAC en pharma
Au final j’ai VRAIMENT beaucoup mieux vécu le S2 (sauf l’option sciences ) parce que j’aimais beaucoup les matières, que je m’étais créé un espace et une routine qui me convenaient et que j’ai vraiment essayé de ne pas me laisser distraire par les gens ou les nouvelles négatives.

Paradoxalement ce qui est assez cocasse c’est qu’avant la pass j’étais persuadée que jamais de la vie j’irais en pharma… Pourquoi ?
-La population générale, moi comprise et même les étudiants en santé connaissent (très) mal les études et les débouchées en pharma : on connaît en général que l’officine et encore, les aprioris sont très réducteurs ( « épiciers », « c’est du commerce »)
-personnellement, j’ignorais presque tout des possibilités en industrie et en hospitalier via l’internat!
-toujours dans cette vision assez naze, c’était dans ma tête trop éloigné de ma vision des métiers de soignants (et là c’est l’ignorance pure de ma part, parce que les pharmaciens quels qu’ils soient sont des acteurs capitaux de santé, de proximité et de contact, avec des missions qui sont vraiment très étendues -je pourrais en parler très longtemps)
-j’etais persuadée que c’était une filière réservée à un seul type de profil, TRÈS TRÈS sciences hardcore, avec 0 aspect relationnel dans les cours (encore énorme erreur de ma part, parce que pour le coup en pharma il y en a vraiment pour tous les profils, et un des objectifs de la réforme est justement de valoriser les profils moins axés sur les sciences pures et plus sur le relationnel, ou autres affinités)
-ma sœur est en pharma, elle est surdouée et on a des profils radicalement différents donc je m’étais même pas posé la question

Bref j’ai du faire un énorme travail de recherche et de déconstruction parce que c’est selon moi une des filières les plus méconnues et discréditée en PASS, j’ai été parler à deux pharmaciens au CHU (une biologiste et un enseignant chercheur) et j’ai pu découvrir énormément de choses très chouettes
Dans le futur j’envisage de passer le concours de l’internat pour pouvoir exercer en milieu hospitalier
Cette voie là m’intéresse particulièrement parce que je recherche la proximité avec les patients et la possibilité de se spécialiser dans différents services (psychiatrie, gériatrie…) me semble vraiment enrichissante. Le CHU de Grenoble est d’ailleurs pionnier en pharmacie clinique et les pharmaciens sont au cœur de l’unité de soin.
Et pour clore mon roman, la pharmacie offre ÉNORMÉMENT de perspectives à l’étranger, dans le monde entier que ce soit pour les études ou en recherche! Je pense pouvoir affirmer que c’est la filière la plus internationalisée en santé (modifié)

Voilà futurs PASS ou LAS, je finis par les conseils!
Si vous êtes en PASS option sciences, allez y à FOND sur l’option (attention j’ai pas dit de négliger le tronc commun) mais c’est vraiment là que vous allez gratter énormément de places et que j’en ai perdu…. beaucoup :’)
Idem pour la biophysique et la biomol du S1 c’est des matières qui font peur au début mais qui valent vraiment la peine d’être travaillées vous serez obligatoirement récompensés!
-Pas d’impasses sur des matières (oui même en biostats) ! J’ai fait ça en biochimie 3 et c’était con je regrette

-Perdez pas de temps au début du S1! J’ai l’impression que j’ai perdu 2 mois où j’étais hyper perdue, pas productive et je procrastinais. Ça c’est NON vous allez faire un gros craquage mi-semestre (comme moi)
-Vous devez être des tortues: c’est le travail que vous aurez fourni chaque jour du début à la fin qui paiera, et pas des rushs de malades 1 semaine avant les CC
-entourez vous bien. De gens qui vous comprennent, qui comprennent les enjeux de votre année. Virez les personnes toxiques qui vous stressent pour rien. Globalement, vous devez vous concentrer sur vous-mêmes et faire abstraction des nouvelles déprimantes, des injustices… Il y en aura malheureusement, mais vos larmes n’empêcheront pas les responsables de cette organisation de dormir :’)
Prenez soin de vous. Je sais que l’enjeu est ultra important à vos yeux et c’est tentant de mettre de côté sa santé physique et mentale, mais c’est vraiment une mauvaise idée parce qu’il est impossible de tenir un an dans ces conditions. Mangez et dormez suffisamment, parlez à votre entourage, et n’hésitez pas à aller voir un médecin ou autre si vous êtes au fond du gouffre, parce que ce n’est pas normal mais qu’on peut pour aider.
-quelque soit l’issue de votre S1, ou de votre année, rien n’est définitif et votre valeur ne dépend pas de cette année. Elle est malheureusement absurde et on déprime très vite, mais une année de votre vie ne détermine pas sa suite! Il y a plein de façons d’arriver à faire qu’on aime, alors ne vous démotivez pas!
Je vous souhaite plein de courage et n’hésitez pas à poser un maximum de questions aux P2!